À partir du 1er janvier 2022, les salariés dont la durée de travail relève d’un forfait jours ou horaire (qui intègre des heures supplémentaires) pourraient, comme les autres, lever le pied en douceur, grâce à la retraite progressive (art. 53 du PLFSS 2022).
Accessible aux salariés d’au moins 60 ans, ayant cotisé un minimum de 150 trimestres, le dispositif permet de travailler de 40 à 80 % de la durée applicable dans l’entreprise et de liquider une partie de sa retraite, en continuant à cotiser pour améliorer ses pensions et éviter les malus.
Depuis 2018, un peu plus de 10 000 personnes par an ont ainsi aménagé leur fin de carrière. Les cadres au forfait pourraient venir grossir, sous peu, leurs rangs.
Cela fait des années que la CFDT milite pour rendre le dispositif de retraite progressive le plus attrayant possible et que la CFDT Cadres luttait contre la rupture d’égalité entre les salariés que constituait l’exclusion des cadres au forfait jours du dispositif. Aussi ne pouvons-nous que nous réjouir de la décision du Conseil constitutionnel qui ouvre enfin ce droit !